STATION NORD : OUVERTURE !

Préventes : 10.59€

Sur place : 13€ dans la limite des places disponibles

Bar et resto sur place

20:00-02:00

Après deux ans de travaux et l'inauguration des espaces extérieurs de Station Nord l’été dernier, il est grand temps d'en dévoiler l'intérieur ! Pour célébrer cette ouverture attendue de longue date, place à un programme associant inspirations et formes diverses préfigurant l'esprit du lieu : création, résidences, concerts, expositions…
Au programme : du slacker rock indolent mais pas trop, des sculptures sonores, de la danse habitée, de la vidéo parasitée par des hasards radiophoniques, de la poésie aléatoire et des œuvres aux formes lumineuses.

MUSIQUE & PERFORMANCE : AZERTYPE • BRYAN’S MAGIC TEARS • MERYLL AMPE • STEFANO CANAPA • TRYPHÈME (dj) • VOLMIR CORDEIRO


EXPOSITION : DOMINIQUE GILLIOT • JULIA BORDERIE ET ELOISE LE GALLO • MICHEL JOCAILLE • THÉOPHILE BRIENT

musique & performance

AZERTYPE (performance)

Study of communication and control processes in living things and machines | Hardware: XY. OS: bipolar & dys | Software : anticapitalism & intersectionality & neurodiversity | Aquarius from Saturn | codeas art | musicas code.

BRYAN’S MAGIC TEARS (live)

Le quintet acidulé le plus schlag de la capitale, siglé Born Bad Records et en résidence au studio de La Station depuis quelque temps.

MERYLL AMPE (live)

Méryll Ampe établit des liens entre sculpture et art sonore. Elle conçoit le son comme un médium à sculpter qui se déploie à travers des expérimentations liées à la matérialité du son. Son travail se déploie sous forme de performances, installations, sculptures… Meryll Ampe est en résidence à La Station - Gare des Mines.

TRYPHÈME (dj)
La musique de Tryphème est de celle qui parvient à faire résonner dans l’âme les quelques cordes sensibles qu’il nous reste encore. La force de cette autodidacte, aujourd’hui installée à Paris, réside dans la puissance émotionnelle d’une musique hybride naviguant entre froideur industrielle, minuties électroniques et sensualités synthétiques.

VOLMIR CORDEIRO (performance : OUTRAR)

Né en 1987 au Brésil, Volmir Cordeiro a d’abord étudié le théâtre pour venir ensuite à la danse. Interprète pour de nombreux chorégraphes, Volmir crée ses propres pièces : Ciel (2012), Inês (2014), Époque (2015), Rue (2015), L’œil la bouche et le reste (2017), Trottoir (2019). Dans ses travaux, il fait preuve d’un intérêt marqué pour l’exploration des personnages défavorisés tels que les travailleurs précaires, les intellectuels en exil, les marginaux et les immigrants.

• STEFANO CANAPA (projection : THE SOUND DRIFTS - 8’19'')

Stefano Canapa est né à Turin en 1977. En 1998, il participe à la fondation de Superottomonamour, laboratoire cinématographique artisanal. Il réalise ses premiers films en Super8 et devient membre du GROUPE ZUR (Angers - FRA), collectif d'artistes au croisement des arts plastiques, du théâtre, de la musique et du cinéma. Depuis son arrivée en France, il réalise et développe ses films à L'Abominable, laboratoire cinématographique géré collectivement. Entre 2002 et 2010, il se consacre essentiellement à l'expanded cinéma en réalisant plusieurs performances et installations (La passione non cambia, Appunti per un film d'amore, Petrolio, Split Seconds, Wavelength). Les années suivantes, il co-réalise avec Catherine Libert deux documentaires, Les Champs Brûlants et Des provinces lointaines.

EXPOSITION — Lumières

Les propositions de Michel Jocaille, Dominique Giliot, Julia Borderie & Eloïse le Gallo et Théophile Brient veillent, convoquent les oiseaux et augurent la vie d’un nouveau lieu sous des formes lumineuses.

MICHEL JOCAILLE

“Michel Jocaille est un enfant des Cultural Studies. Passé par l’École Supérieure d’Art du Nord-Pas de Calais avant de s’installer à Paris, son travail emprunte autant à la culture populaire qu’au savoir légitime que représentent les auteurs tels que George Bataille ou Paul B. Preciado. Les œuvres qu’il produit témoignent d’une recherche formelle et théorique visant à brouiller les hiérarchies entre les discours, à renverser les nomenclatures et les représentations imaginaires. C’est ainsi qu’au fil de sculptures, installations et photographies numériques, se déploie une réflexion sur les systèmes référentiels et autoritaires qui fondent les constructions identitaires.” Indira Béraud

DOMINIQUE GILLIOT

Entre pop-culture et pop-philosophie, le travail  de Dominique Gilliot déconstruit avec humour et poésie les codes et valeurs qui paraissent aller de soi. Diplômé·e des Beaux-Arts de Cergy-Pontoise et post-diplômé·e des Beaux Arts de Lyon, Dominique Gilliot a performé dans de nombreux lieux d’art en France et à l’étranger. Depuis quelques années, iel a transporté sa pratique performative vers le spectacle vivant et prépare à La Station un spectacle, "France Anodine", en co-écriture avec Juliette Chaigneau et Antoine Pesle.

JULIA BORDERIE ET ELOÏSE LE GALLO

En résidence à la Station - Gare des Mines dans le cadre du programme Chantier permanent, Julia Borderie et Eloïse Le Gallo travaillent à la création d’une œuvre pérenne dans les espaces extérieurs du lieu. Elles ont réuni plus d’une vingtaine de personnes pour la co-création d’un four-sculpture à céramique. Ce long processus a abouti à la construction d’un four aux formes excentriques, doté de six cheminées et trois alandiers.

• THÉOPHILE BRIENT

Élevé dans une famille franco-algérienne d’antiquaires en art et diplômé des Arts Décoratifs, Théophile Brient développe un intérêt pour les objets, témoins et vecteurs d’histoires, et leur place dans nos rapports sociaux. À travers ses dessins, vidéos et installations, il interroge notre manière d’habiter le monde. Son travail est marqué par le contexte social et géographique dans lequel il a grandi : il pose un regard sur les complexités interculturelles en France. Après une année aux Beaux Arts d’Istanbul, il rédige un mémoire sur la déshumanisation et les souvenirs des exilé·es, à partir de son projet documentaire Chiens et Loups, retour à Moria.
Il cofonde actuellement un lieu d’ateliers, expositions et résidences à Saverdun (Ariège), qui a pour ambition de décentraliser l’accès à l’art contemporain.

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